La Chute

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Affiche :

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La Chute (titre original : Der Untergang) est un film allemand réalisé par Oliver Hirschbiegel et sorti en 2004. L’histoire est consacrée aux événements et circonstances liés à la mort d’Adolf Hitler et à ses derniers jours, durant la bataille de Berlin. Lire la suite

11. Conceptions religieuses

Hitler avait été élevé par une mère catholique très croyante et il fut fasciné par son enfance par les cérémonies religieuses et le faste de l’Église catholique. Après la Première Guerre mondiale, il s’éloigne rapidement du christianisme et y devint très hostile. Il le percevait comme une religion hébraïque et dont les préceptes de charité et d’amour du prochain lui semblaient contraires à la volonté de puissance et aux vertus guerrières qu’il souhaitait insuffler au peuple allemand.

« HIM » : sculpture par Maurizio Cattelan présentant Adolf Hitler à genoux en priant, exposée dans le hall d'un des bâtiments de l'ancien Ghetto de Varsovie en 2013.

« HIM » : sculpture par Maurizio Cattelan présentant Adolf Hitler à genoux en priant, exposée dans le hall d’un des bâtiments de l’ancien Ghetto de Varsovie en 2013.

Hitler percevait le christianisme comme une religion antinaturelle et mortifère417 : « Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l’échec humain. » Il détestait son origine juive418 : « Le coup le plus dur qui ait jamais frappé l’humanité fut l’avènement du christianisme. Le bolchevisme est un enfant illégitime du christianisme. Tous deux sont des inventions du Juif. C’est par le christianisme que le mensonge délibéré en matière de religion a été introduit dans le monde. Le bolchevisme pratique un mensonge de même nature quand il prétend apporter la liberté aux hommes, alors qu’en réalité il ne veut faire d’eux que des esclaves. Dans le monde antique, les relations entre les hommes et les dieux étaient fondées sur un respect instinctif. C’était un monde éclairé par l’idée de tolérance. » Lire la suite

12. Vie privée et personnalité

Adolf Hitler dans sa résidence de l'Obersalzberg, en 1936.

Adolf Hitler dans sa résidence de l’Obersalzberg, en 1936.

Comme son homologue totalitaire Joseph Staline, Hitler vivait, surtout pendant la guerre, en reclus et en décalage temporel, menant dans ses divers QG une vie morne, monotone et essentiellement nocturne, dont il imposait l’ennui à tout son entourage. Avant de s’y terrer après 1941, notamment au Wolfsschanze (à la « Tanière du Loup ») à côté de Rastenburg en Prusse-Orientale après le lancement de l’invasion de l’Union soviétique, il est toujours officiellement domicilié à Munich (il boudera Berlin toute sa vie) et plus encore, il aime à satisfaire son goût romantique pour les montagnes au Berghof, sa résidence des Alpes bavaroises de Berchtesgaden (surplombée du Nid d’aigle mais où il se rendra peu). Sur l’Obersalzbergoù elle se trouve, viennent aussi habiter quelques-uns de ses principaux courtisans et intimes.

Selon certaines sources, Hitler ne buvait ni ne fumait (le tabac était rigoureusement proscrit en sa présence), mangeait végétarien427 au moins depuis 1932428,429. Lire la suite

13. Postérité sur les consciences

Une victime onomastique directe de Hitler fut son propre prénom : rien qu’en France, son usage décline dès 1933 pour s’effondrer avec la guerre. Depuis 1945, sous toutes ses variantes, « Adolphe » a pratiquement disparu comme nom de baptême451.

Outre qu’il a rendu plus difficile et angoissant à la philosophie contemporaine de penser un monde qui a connu Hitler, le personnage, invoqué de façon rhétorique comme le paradigme de la monstruosité et du mal radical, a donné involontairement son nom à un procédé de logique : la reductio ad Hitlerum. On parle également de « point Godwin » de la conversation, à partir duquel tout sujet potentiel finit théoriquement par conduire à parler d’Adolf Hitler ou du nazisme.

  • Carnets

Cinquante faux Carnets d’Hitler sont publiés en Allemagne par le magazine Stern en 1983, alors qu’ils avaient été réalisés par un faussaire, Konrad Kujau. Paris Match acheta à prix d’or l’exclusivité pour la France.